Bon, je suis enrhumé et il fait soleil. J'aime l'automne pour ça, les mouchoirs en papier et les noix, la nostalgie qui tombe des arbres et les vendanges qui nous font tourner la tête...
Mon nez respire (autant qu'il le peut) les mots poussiéreux d'auteurs tombés dans les oubliettes de la littérature et j'éternue ma modestie de petit scribe. Il avance ce livre, tout doucement, sans faire de bruit, avec la patience de l'ignorant qui n'attend rien de l'ampoule qui s'allume dans sa tête...
Je recommence à chanter, à répéter mes chansons pour quelques dates en novembre-décembre (vieille rengaine psy entre mon inconscient et mon au-delà ) avec mes deux complices Xavier Michel et Christophe Nurit. Je revisite ces chansons comme un touriste et cela me fait rire. Nous buvons du vin rouge et le temps devient espace. Quelques dédicaces début octobre pour faire voyager « La forêt des hommes perdus ». je me sens déjà un peu fille de joie.