7 mai 2009
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Trois jours d’humanité et d’échanges intenses avec le public et les artistes présents pendant les 3 jours de fête à
l’occasion de l’anniversaire des 10 années d’existence du Laskar Théâtre à Mauzun (ce début mai). Le temps (ensoleillé) a été le plus beau cadeau offert à la cie. De nombreux spectacles
invités dont le cirque Rouages, jeune équipe artistique étonnante par sa maturité, sa simplicité humaine et son talent collectif. A 20 ans, je crois que j’aurai aimé vivre cette circus forme
d’aventure créative en saltimbanque nomade avec notre groupe de l’époque « Antisthène ».
J’ai eu envie d’aller au cimetière de Montrouge sur la tombe de Fanny Forestier (la tante de Paul Léautaud) après avoir lu le livre de Mary Dormoy (la vie secrète de Paul Léautaud).
Merlin se penchant sur mon berceau a murmuré : « … mais il sera chaud et luxurieux comme chien jusqu’à sa mort. »
J’ai évité de tomber dans ses grands yeux bleus qui brûlaient car j’aime l’amour de loin.
Dans « Dalva » de Jim Harrison, cette curieuse théorie rapide qui me semble proche de mon état (après ces trois jours alcoolisés) : « Les violentes gueules de bois présentent une pathologie sexuelle que je n’ai pas très bien comprise ; l’alcool absorbé en grande quantité agit comme un traitement de choc, et le lendemain matin, la vie sexuelle non vécue vous frappe de plein fouet. »
Ce mardi 5 mai, dans une rue de Billom, Louise (4 ans) qui me
dit : « J’espère que demain il fera jour. » Il n’y a hélas que les enfants qui savent la vérité enfouie et nous passons le reste de notre vie à la recouvrer.
Jean Lenturlu
J’ai eu envie d’aller au cimetière de Montrouge sur la tombe de Fanny Forestier (la tante de Paul Léautaud) après avoir lu le livre de Mary Dormoy (la vie secrète de Paul Léautaud).
Merlin se penchant sur mon berceau a murmuré : « … mais il sera chaud et luxurieux comme chien jusqu’à sa mort. »
J’ai évité de tomber dans ses grands yeux bleus qui brûlaient car j’aime l’amour de loin.
Dans « Dalva » de Jim Harrison, cette curieuse théorie rapide qui me semble proche de mon état (après ces trois jours alcoolisés) : « Les violentes gueules de bois présentent une pathologie sexuelle que je n’ai pas très bien comprise ; l’alcool absorbé en grande quantité agit comme un traitement de choc, et le lendemain matin, la vie sexuelle non vécue vous frappe de plein fouet. »
Ce mardi 5 mai, dans une rue de Billom, Louise (4 ans) qui me
dit : « J’espère que demain il fera jour. » Il n’y a hélas que les enfants qui savent la vérité enfouie et nous passons le reste de notre vie à la recouvrer.
Jean Lenturlu