12 août 2008
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Trois secondes de silence pour un chanteur qui a le rhume des foins et qui habite à la campagne : 1 – 2 – 3 (merci)
Le nouveau livre avance maintenant sans moi. J’attends sa métamorphose graphique par Norayam en lisant Amiel : « Mais quelle énigme que ce même cœur ? Et quelles fluctuations bizarres dans le sentiment intime ! La douceur produit la satiété, d’où naît le besoin de changement ; de là ensuite le regret, l’âpre regret de ce qu’on a laissé ; puis les illusions de la perspective, l’agitation vague, la maladie indéfinissable, l’inquiétude incessante, le désir de l’inconnu, le besoin du connu, tous les soupirs et toutes les craintes, un océan de courants contraires, un chaos intérieur, la déraison en un mot. »
A Lodève au festival de la poésie, son sourire rouge me couvrit de honte. (Alors elle m’offrit des poèmes)
Dans la nuit noire où aboient les chiens, sa robe de nuit toute blanche éblouit mes rêves.
Cette phrase éclôt dans ma tête, me parfume de sens et fane aussitôt.
Jean Lenturlu
Le nouveau livre avance maintenant sans moi. J’attends sa métamorphose graphique par Norayam en lisant Amiel : « Mais quelle énigme que ce même cœur ? Et quelles fluctuations bizarres dans le sentiment intime ! La douceur produit la satiété, d’où naît le besoin de changement ; de là ensuite le regret, l’âpre regret de ce qu’on a laissé ; puis les illusions de la perspective, l’agitation vague, la maladie indéfinissable, l’inquiétude incessante, le désir de l’inconnu, le besoin du connu, tous les soupirs et toutes les craintes, un océan de courants contraires, un chaos intérieur, la déraison en un mot. »
A Lodève au festival de la poésie, son sourire rouge me couvrit de honte. (Alors elle m’offrit des poèmes)
Dans la nuit noire où aboient les chiens, sa robe de nuit toute blanche éblouit mes rêves.
Cette phrase éclôt dans ma tête, me parfume de sens et fane aussitôt.
Jean Lenturlu